« Je vais leur enseigner à être contre. A être méchant. Ou à être en colère. S’ils ne sont pas en colère, ce n’est pas la peine de faire ce métier. », dit le comédien et metteur en scène André Wilms, chargé, cette année, d’encadrer le travail des jeunes poulains de l’Adami, pour la plupart futurs acteurs de cinéma. Sacrée gageure, mais sacrée chance aussi, pour ces apprentis, d’arpenter les planches sous la houlette de ce maître exigeant, qui affirme préférer l’art à la culture, et recommande de faire ce métier « comme des danseurs de corde », sur la fragile crête « entre l’escroquerie et le génie ». Pour apprendre, donc, André Wilms a choisi des personnages qui ont l’âge de leurs futurs interprètes : Casimir et Caroline, tourtereaux tourmentés qui s’aiment et se déchirent entre les manèges de la fête de la bière. « Ça parle de chômage, ça parle de gens qui sont un peu tristes (…) qui errent sous un ciel vide ». Avant de devenir star, joli cadeau que de visiter ce ciel-là en compagnie d’André Wilms…
Catherine Robert
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