Longtemps Samuel Beckett a accompagné le travail de Maguy Marin. May B. en est l’exemple le plus brillant, le plus sauvage… et le plus diffusé. Mais avec Cap au Pire, solo qu’elle compose en 2006 pour une de ses interprètes, Françoise Leick, c’est une autre perspective sur le travail de l’auteur qu’elle propose. Dans l’un, les danseurs scandaient « C’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir », tandis que dans l’autre, la voix distille un « encore » qui pousse la chorégraphe à revenir sur son rapport au temps. Dans la pénombre, la danseuse joue sur un état de corps singulier, un état de fragilité, d’épuisement, mais capable de fouiller en elle-même les rythmes lancés par les mots. Pas de personnages, pas d’histoires, juste une situation, qui est le corps lui-même.
N. Yokel
Un festival qui diffuse la philosophie d'un [...]
Installé depuis l'an dernier dans son nouvel [...]
Duo rare, musique improvisée “in progress“ et [...]