Le jazz libertaire du pianiste Bobby Few en quintet ouvre le feu, comme un hommage improvisé à l’esprit de liberté et d’audace de mai 68 (le 5) ; le sax ténor de Ricky Ford, monstre d’énergie et de chaleur, en quartet avec Bobby Few (encore lui) au piano (les 6 et 7) ; le blues à l’état pur des « Sisters Of The South » de la fondation Music Maker avec entre autres l’extraordinaire Beverly Guitar Watkins, Prix Blues de l’Académie du Jazz (du 9 au 12) ; le dialogue sans filet de deux nouvelles références du jazz français : Jean-Michel Pilc au piano et Stéphane Belmondo à la trompette (le 14) ; le bonheur de s’asseoir pour regarder et écouter Musica Nuda, le duo voix-contrebasse ébouriffant de musicalité et d’intrépidité que composent la brunette grisante Petra Magoni et son placide alter ego Ferruccio Spinetti, pour la sortie de « 55/21 », nouvel album chez Blue Note (le 18) ; personnalité du saxophone dans notre pays (avec Géraldine Laurent), Stéphane Guillaume se présente en quartet avec Frédéric Favarel à la guitare, Marc Buronfosse à la contrebasse et Antoine Banville à la batterie (le 23). A signaler enfin, la leçon de jazz d’Antoine Hervé consacrée le samedi 21 à 15 h à McCoy Tyner (entrée libre).