La communication est affaire de langages partagés. Même si Georges Appaix a voulu, pour ouvrir sa pièce, poser, voire opposer deux langages – la parole et le geste -, il en résulte un délicieux dialogue. Preuve que le monologue ne résiste pas à la mise en présence des deux interprètes, qui dans leurs mondes respectifs, balbutient, se cherchent, se frôlent, et ramènent au centre leurs questionnements de l’altérité. C’est avant tout l’histoire d’une rencontre, le commencement d’une relation qui détermine, comme l’indique le titre, les fondements pour tendre à l’interaction. Le chorégraphe dépasse d’emblée la charge que pourrait représenter un duo homme-femme pour mieux parler de la danse, du geste, pour fabriquer des actions avec tous les objets et les petits riens de notre quotidien. De sa présence énigmatique sur le plateau, Georges Appaix fait une troisième voix, entre accompagnement bienveillant et regard de démiurge dépassé.
N. Yokel
à 20h30. Tél. : 01 42 74 22 77.
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