« Pour écrire un roman, déclare Virginia Woolf dans son essai publié en 1929, une femme doit avoir de l’argent et une chambre à soi, un espace rien qu’à elle. » Avec une malle-cabine pour unique décor, Nathalie Prokhoris nous guide à travers les pensées de l’écrivaine anglaise en s’attachant à investir « le versant riant et vivant » de sa personnalité. « C’est une étonnante immersion dans le processus de création à laquelle nous invite une Virginia facétieuse, piquante et inspirée », expliquent la comédienne et sa metteure en scène. A travers une nouvelle traduction signée Marie-Paule Ramo, cette immersion, loin de se cantonner à un discours uniquement féministe, élargit son propos aux difficultés d’être artiste, que l’on soit homme ou femme.
Manuel Piolat Soleymat
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