C’est simple : chaque structure coorganisatrice – Arcadi, la maison des métallos, le collectif 12 et le TGP – choisit un spectacle qu’elle a envie de défendre, parce que singulier, audacieux et émergent. Cette année, c’est SODA (Soyons oublieux des désirs d’autrui), saga de huit épisodes et dix heures écrite comme un roman de Thomas Pynchon, signée Nicolas Kerszenbaum, Denis Baronnet, Ismaël Jude ; c’est Lubna Cadiot (×7), récit intime et politique entre la France et l’Algérie par Anaïs Allais Benbouali ; c’est L’Examen de la maturité qui exhume des brouillons de l’éternel ado Gombrowicz, par Marion Chobert ; et c’est enfin Wagons libres, pièce sur Beyrouth mêlant documentaire et fiction s’aventurant jusque dans les années 2030, par Sandra Iché. Quatre spectacles qui nous invitent dès la rentrée à sortir des sentiers battus.
Eric Demey
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