Trente ans après sa Tragédie de Carmen, Peter Brook a gardé la conviction que l’opéra ne pouvait garder sa force qu’en se libérant des contraintes du « système opéra ». En adaptant librement, avec Marie-Hélène Estienne, le livret d’Emanuel Schikaneder, il souhaite retrouver vraiment l’esprit mozartien : « Mozart disait que là où est la profondeur sont la légèreté et l’improvisation, et il n’hésitait pas à réécrire, changer, transposer ses partitions… Être académique avec les œuvres me semble contraire à la nature même de l’art mozartien ». Les chanteurs, véritable troupe soutenue par le seul piano, retrouvent l’intimité du chant et de la musique.
J.-G. Lebrun
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