D’un point de vue strictement musical, Brahms n’a jamais été associé à la modernité. Ein deutsches Requiem découle pourtant d’une démarche qui se rapproche de l’auditeur, en s’adressant à lui dans sa langue et non plus dans un latin liturgique, exemple suivi plus tard par Bernstein dans Mass ou Britten avec le War Requiem. La version pour piano est une idée de l’éditeur de Brahms. Le résultat sonne très différemment de la version originale et renforce la proximité avec le public, tout en exposant davantage le chœur.
A.T. Nguyen
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