C’est par un seul rôle que Torsten Kerl s’est imposé à Paris, mais quel rôle ! Siegfried de L’Anneau du Nibelung est sans doute le plus difficile de tout le répertoire. Torsten Kerl est un Heldentenor : il appartient à une catégorie typiquement wagnérienne de ténors dramatiques dotés de graves sonores et d’une grande endurance. Dans l’histoire de l’interprétation de Siegfried, on trouve essentiellement des ténors nordiques ou germaniques, mieux armés pour mémoriser une partition fleuve, et peut-être aussi prêts à renoncer aux rôles italiens autrement plus mélodiques et positifs. Le ténor s’offre une récréation à Garnier, un récital avec piano où il peut s’adonner à un répertoire germanique plus intimiste, avec des Lieder de Zemlinsky, Korngold et… Wagner.
A.T. Nguyen
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