C’est l’instrument emblématique du tango argentin, celui d’Astor Piazzolla (1921-1992) ou de Juan José Mosalini (1943-2022), qui ont contribué, dès les années 1960, à l’acclimater à d’autres courants musicaux. Juanjo Mosalini (né en 1972) s’est formé au bandonéon auprès de son père et œuvre à sa suite à en révéler les possibilités infinies. Il crée ici un Concertino pour bandonéon de Luis Naón (né en 1961), qui vient conclure un programme où le souffle est d’abord porté par la clarinette (les Contrastes de Bartók, Charisma de Xenakis, Op. 973 Bestial de Martin Grütter) ou la flûte (Oi Kuu de Kaija Saariaho) et par l’irruption rythmique du piano (Tango Si de Betsy Jolas) ou de la percussion (Rebonds B de Xenakis), entrecoupé des solos et improvisations au bandonéon.
Jean-Guillaume Lebrun
à 19h30. Tél. : 01 41 37 94 21.
Programme repris à La Seine Musicale à Boulogne le 23 mars et au Conservatoire de Gennevilliers le 24 mars.
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