THE WORLD WAS ON FIRE de Nina Vallon

THE WORLD WAS ON FIRE est une œuvre au noir sur fond de sorcellerie. Avec le sombre chatoiement de costumes aux nuances sombres qui semblent émaner d’une corruption de la nuit, cinq personnages de femmes émergent du noir dans le huis clos d’une chambre aux murs tendus de velours. Elles font littéralement partie du décor. Il y a la sorcière, la plieuse, la tueuse, la listeuse et la conteuse. Mais ne seraient-elles pas en train de fredonner l’air de Wicked Game, tube de Chris Isaak, qui commence par « The world was on fire and no one could save me but you » ? Dévoilant des histoires intimes, elles créent des tableaux tantôt quotidiens tantôt fantastiques. Avec une équipe 100% féminine, THE WORLD WAS ON FIRE est une expérience esthétique et poétique puissante. Un DJ set épique, voire opératique avec une composition musicale mixée live au plateau incarne avec la scénographie l’élément dramaturgique central du récit.

Agnès Izrine