« Peut-être que je recherche comme une espèce de transe, explique Guillaume Bailliart, une orgie d’alexandrins comme un plat à feu doux et qui, petit à petit, se met à bouillonner. Au fond, la pièce est comparable à un exorcisme. Comme si Tartuffe avait usé de magie noire pour enchanter Orgon, comme si les autres devaient essayer de le déposséder et qu’ils mettaient en place, chacun leur tour, une espèce de rituel pour y parvenir. » Né lors de la collaboration du comédien-metteur en scène au Théâtre Permanent de Gwenaël Morin (de 2004 à 2009), ce Tartuffe en solo (accompagné depuis le gradin par Yann Métivier, François Herpeux ou Viviane Balsiger, en alternance) s’appuie sur le jaillissement de l’écriture, sur son énergie. Et sur « la dictature formelle du vers », contrainte qui autorise, selon Guillaume Bailliart, « les plus belles inventions de jeu ».
Manuel Piolat Soleymat
Avec ce second spectacle conçu pour le Groupe [...]
Angela Laurier met en scène les étapes [...]
Le célèbre photographe Hiroshi Sugimoto [...]