Tant qu’il y a les mains des hommes

Après Bien au-dessus du silence, spectacle porté par les combats et les paroles de poètes pour la liberté, Violaine Arsac et le Théâtre de l’Horizon interrogent ce qui construit et façonne l’identité et la transmission, et à nouveau fondent leur spectacle sur un montage de textes. Ils font théâtre des questionnements de Tahar Ben Jelloun, Christian Bobin, Romain Gary, Nancy Huston, Amin Maalouf, Théodore Monod, Pablo Neruda et Leïla Sebbar, qui sont complétés par une écriture originale de Violaine Arsac. Un jeu théâtral et corporel évocateur ainsi qu’une scénographie suggérant divers lieux permettent de donner chair à ces interrogations, et d’éclairer concrètement et symboliquement  l’acuité des paroles. Cinq personnages en quête d’identité se croisent et se confrontent, et entre le langage quotidien et celui des poètes, se déploient des histoires intimes et universelles.

Agnès Santi