Trois tapis de danse : un bleu, un blanc, un rouge. Huit danseurs époustouflants, formés au hip-hop, jouent et déjouent un espace rectangulaire qui devient le symbole principal de l’unité de la nation. Le chorégraphe travaille les différentes attitudes qu’il peut susciter : la gêne face à ce « standard » qu’est le drapeau qui voudrait englober la diversité des individus et des cultures ; la peur du repli sur soi patriotique ; mais aussi l’adhésion face à des valeurs telles que liberté, égalité, fraternité… L’étendard ne sort pas indemne de ce corps à corps : plié, déplié, transformé, il devient surtout l’emblème de nos territoires imaginaires, poétiques et politiques – rappelant qu’une identité n’est jamais fixe et qu’un symbole, pour agir, doit être constamment réinventé.
Marie Chavanieux
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