Pertinente et précise, impertinente et iconoclaste, la plume de Pierre Notte est tour à tour trempée dans le vitriol et la ciguë. Moqueur et virevoltant, le farfadet métaphysique qui ausculte au scalpel les affres de la filiation et le mal de vivre, revient cette fois encore sur ses obsessions existentielles, mais de manière plus apaisée. Retrouvailles avec la figure maternelle, cette matrice dont on est sorti mais qu’on ne parvient pas à quitter, à laquelle Sortir de sa mère rend hommage : il s’agit de dire « l’amour inconditionnel des enfants pour ces femmes qu’ils sauraient admirer s’ils ne savaient pas qu’elles sont leur mère ». Second volet de ce « cabaret humaniste aux moyens modestes et au projet immodeste », La Chair des tristes culs, où des vivants en crise retrouvent le goût de vivre sous le regard d’un fantôme en forme de blonde plantureuse. Poésie bancale, gags de potache, élans lyriques et rire élégant de celui qui ne se résout toujours pas à l’esprit de sérieux : Pierre Notte revient faire des siennes au Théâtre du Rond-Point.
Catherine Robert
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