L’œuvre d’Ingmar Bergman, sorte de miroir grossissant des fragilités humaines, des impasses du couple et des névroses familiales, a été récemment à plusieurs reprises transposée au théâtre – on se souvient par exemple des mises en scène percutantes d’Ivo van Hove. Sonate d’Automne, porté à l’écran par l’exceptionnelle interprétation d’Ingrid Bergman et Liv Ullmann, explore les relations douloureuses entre une mère et sa fille. Charlotte, pianiste de renommée internationale, rend visite à sa fille Eva, épouse du Pasteur Viktor, qui a recueilli sa jeune sœur handicapée. Elles ne se sont pas vues depuis sept ans. Au-delà des mots, entre les mots, la puissance des sentiments et des manques surgit et submerge, et c’est bouleversant. Le dialogue entre ces deux femmes que le lien filial voue à l’amour laisse émerger des abymes d’incompréhension et des accusations indélébiles. Marie-Louise Bischofberger confie l’interprétation de ce duo tendu à deux grandes comédiennes, Françoise Fabian et Rachida Brakni.
Agnès Santi
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