En créant Solal, un cri d’amour, adaptation de l’oeuvre d’Albert Cohen, Belle du Seigneur, la compagnie Lunâme a été portée par « une réflexion autour de la haine de l’autre, de l’intégration de la différence culturelle au sein de l’espace public, de la hiérarchie des valeurs ». Construite en deux actes, la pièce aux nuances baroques exhale une atmosphère de tragi-comédie empreinte de poésie. Le travail scénique exalte la grande puissance visuelle de l’écriture d’Albert Cohen dans son exubérance et sa précision si souvent cruelle. Située en 1935 et 1936, la pièce prend appui sur la rencontre entre Solal et Rachel dans les caves du magasin d’antiquités des Silberstein, et sur les efforts déployés par Solal pour convaincre les grandes nations occidentales d’accueillir les juifs allemands pour les sauver de la barbarie.
Marie-Emmanuelle Galfré
Avignon Off. Théâtre de l’Albatros, 29 rue des Teinturiers. Du 5 au 27 juillet à 16h30. Tél : 04 90 86 11 33.
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