Il est l’un des musiciens les plus samplés de l’histoire. Son tube “Everybody Loves the Sunshine” (1976) a été disséqué par Dr. Dré, Common, Mos Def, 2Pac, Joey Bada$$, Snoop Dog et j’en passe, qui ont puisé chacun dans le sillon de ses grooves soyeux matière à élaborer de nouveaux hits. Le vibraphoniste Roy Ayers est, à ce titre, une légende, qui a gagné une deuxième carrière et décroché le respect des plus grands producteurs du hip-hop de la planète qui voient en lui un précurseur. Il s’est retrouvé invité par le Gotha de la Black Music, de Guru et The Roots à Tyler The Creator en passant par Jill Scott ou dernièrement Ali Shaheed Muhammad (Tribe Called Quest) qui l’a invité sur sa série « Jazz Is Dead ». À 81 ans, sa discographie largement ouverte à l’influence de la soul, du disco ou de la funk témoigne d’un hédonisme musical qui n’a pas fini de séduire.
Vincent Bessières
21h. www.newmorning.com
Dans Radicale Vitalité, la Québécoise propose [...]
Fresque d’une journée ordinaire dans une [...]
Hermeto, ce prénom éveille l’oreille du [...]