C’est avec les grands édifices pianistiques beethovéniens que Richard Goode s’est fait remarquer au début des années quatre-vingt-dix. Mais dès ses premiers concerts parisiens – déjà produits par Jeanine Roze –, il avait tenu à témoigner de son affinité profonde avec la musique de Debussy. Pour ce récital dominical, il a retenu le premier livre des Préludes, douze évocations d’un imaginaire poétique dont l’atmosphère varie en accord avec le tempo (« triste et lent », « animé et tumultueux », « très calme et doucement expressif »…). Richard Goode aurait pu faire précéder ces Préludes de ceux de Chopin que Debussy admirait. Il leur a préféré quelques Impromptus et Klavierstücke de Schubert, autres exemples d’une expression libérée dans des pièces aux dimensions réduites.
J.-G. Lebrun
Après Peer Gynt, Les Revenants, Brand, Une [...]
L’écrivain norvégien Tarjei Vesaas [...]
Georges Lavaudant met en scène Astrid Bas [...]