Pour un maître de la clarté et de la construction comme Rafał Blechacz, tout part de Bach. Il bâtit ainsi son récital sur la Partita pour clavier n° 2, histoire de faire entendre son art du contrepoint. La suite du programme se déroule en toute logique : le premier Beethoven (Sonate op. 10 n° 1) et celui qui justement regarde vers les maîtres du passé (Variations en ut mineur), la haute architecture de César Franck (Prélude, fugue et variations), autre façon de porter l’héritage de Bach. Dans la Troisième Sonate de Chopin, l’exercice de la variation et du contrepoint se fait plus discret, laissant la place à des élans romantiques qui n’ont aucun secret pour Rafał Blechacz.
Jean-Guillaume Lebrun
à 16h30. Tél. : 01 44 84 44 84.
Plus de quarante ans après l’avoir présenté [...]
Le Théâtre antique d'Orange met à l'affiche [...]
Châteaux, jardins, parcs, forêts, et même [...]