Si l’on veut s’assurer de la vivacité du quatuor à cordes, un genre plus que bicentenaire, c’est bien ces deux quatuors, dans ces deux programmes, qu’il faut aller écouter à une semaine d’intervalle. Tous deux s’appuient sur la connaissance – mieux : l’amour – du répertoire classique. C’est évident pour le Quatuor Ébène qui, pour son concert du 3 octobre, rassemble autour du superbe Ainsi la nuit (1976) d’Henri Dutilleux, deux quatuors de Beethoven : le sixième de l’opus 18, œuvre de jeunesse où il s’empare de l’héritage de Haydn et Mozart, et l’opus 127, contemporain de la Neuvième Symphonie, où éclate son génie visionnaire. Tout aussi familier de Beethoven, le Quatuor Diotima prolonge l’histoire du quatuor jusqu’à nos jours avec, le 10 octobre, Lurralde (2011) de Ramon Lazkano et Buch (2016) d’Enno Poppe.
J.-G. Lebrun
à 20h30. Tél. : 01 46 07 34 50.
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