Le premier des trois mouvements d’Estampes de Debussy, Pagodes, évoque le gamelan indonésien que le compositeur avait découvert lors de l’Exposition universelle de Paris en 1889. Mais les chatoiements de son écriture pianistique ne se limitent pas à l’exotisme lointain en vogue à l’époque, et exhalent de La Soirée dans Grenade comme des Jardins sous la pluie, ceux de la Normandie célébrée par la peinture impressionniste. Inspirée par une toile de Watteau, L’isle joyeuse s’inscrit dans cette même exploration de couleurs nouvelles que Scriabine a développées en une synesthésie aux accents mystiques, dont les prémices affleurent dans la Sonate n°3 qui marque la fin de la période romantique du compositeur. Quant à la riche palette de Messiaen, son empreinte peut s’entendre dans les Instants d’un opéra de Pékin de son dernier élève, Qigang Chen.
Gilles Charlassier
à 20 heures. Tél. : 01 48 87 10 90.
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