Mo, Dali, Taco et Nour arpentent le sol de terre, de sable et de chaux qui incarne « l’endroit d’où il faudrait partir. D’où l’on ne peut pas partir ». Terrain vague propice à toutes les projections du fantasme, de la colère ou du rêve, il est aussi le cimetière où leur jeunesse est par avance enterrée et dont ils ne peuvent s’extraire, « parce que la mère est malade, parce que là-bas c’est loin, c’est cher, parce qu’on n’a pas l’argent pour, parce qu’on est cloué ici, parce que c’est pour les autres, là-bas. » Sarah Tick choisit un traitement du texte qui se garde du pseudo-réalisme et du pathos, comme le remarque son auteur qui salue la réussite de cette jeune compagnie, son enthousiasme et la vitalité de son interprétation.
Catherine Robert
Avignon Off.
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