Après avoir mis en scène la quasi-totalité des pièces de théâtre de Rainer Werner Fassbinder (1945-1982), Pierre Maillet se penche sur son œuvre cinématographique. Le bonheur (n’est pas toujours drôle) rassemble l’adaptation de trois de ses films, réalisés entre 1974 et 1975 : Tous les autres s’appellent Ali, Le Droit du plus fort et Maman Küsters s’en va au ciel. Drames de l’amour impossible mettant en scène familles bourgeoises et prolétaires isolés, ces œuvres mélodramatiques mettent à rude épreuve les huit comédiens du spectacle, pour moitié environ issus de l’École de la Comédie de Saint-Étienne. Changeant de rôle non seulement d’une partie à l’autre, mais aussi très souvent au cours d’un même volet, ils sont chargés d’incarner toute l’aliénation, tous les rapports de classe et de propriété amoureuse qui, dans les longs métrages, sont portés par plus de 80 personnages.
Anaïs Heluin
à 19h30, le dimanche et le lundi à 16h. Tel : 01 56 08 33 88.
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