Le décor pourrait presque être celui d’un sketch des Deschiens : un bar un peu minable d’une ville de province banale où Francky, chanteur raté, se lance un jour avec des amis musiciens dans le répertoire de Gainsbourg. Un rôle que Philippe Duquesne avait presque déjà incarné il y a une quinzaine d’années dans un duo culte avec Yolande Moreau. Au fil des chansons de ce « Par hasard et pas rasé », le comédien-chanteur réussit son pari, donnant corps et force au personnage autant par sa ressemblance avec Gainsbarre – ses mimiques, ses clopes, ses whiskys, etc…- que par sa capacité à petit à petit à nous emmener plus loin, passant cette frontière fragile qui sépare le pathétique et le sublime ou le rire et les larmes, au fil des vingt-huit chansons qui composent le spectacle. Avec Joël Bouquet (piano et arrangements), Patrice Soler (contrebasse) et Guillaume Arbonville (batterie) dans une mise en scène de Camille Grandville.
J-L. Caradec
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