Pour nous livrer sa propre vision de L’Odyssée, Strasnoy a collaboré avec l’écrivain argentin Alberto Mangel, auteur du livret, pour qui le personnage d’Ulysse incarne la figure du « réfugié, de l’exilé politique, du nomade involontaire ». Le voyage d’Ulysse vers sa terre s’apparente alors à la traversée d’un labyrinthe de cultures et d’identités, comme en témoigne dans sa structure même l’œuvre musicale, spatialisée sous la voûte de verre et de métal de Baltard, incarnée par six chœurs, chacun composé d’une quarantaine de chanteurs représentant les peuples croisés par Ulysse, tous porteurs des harmonies d’une langue particulière (latin, espagnole, italienne, allemande, anglaise).
J. Lukas
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