Chaque symphonie de Mahler est un monde en soi. Sous ses apparences plutôt classiques – si on la compare aux trois précédentes, qui font appel à la voix soliste ou chorale –, la Cinquième est peut-être celle qui mêle la plus grande diversité d’atmosphères, quand bien même aucun prétexte littéraire ou programmatique ne vient s’y accoler. De l’ombre à la lumière, l’œuvre charrie toutes sortes de réminiscences romantiques et joue constamment sur des mouvements cycliques de tension/détente (qui culmine dans l’Adagietto, magnifique élégie pour cordes et harpes, avant l’exubérance du Rondo final).
J.-G. Lebrun
à 20h. Tél. : 01 49 52 50 50.
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