Co-dirigé par Angélique Friant et David Girondin Moab, fondateur de la compagnie Pseudonymo, ce festival foisonnant explore la diversité de l’objet marionnettique contemporain et des formes artistiques singulières qu’il fait naître. « La marionnette réinvestit de façon très profonde la dimension rituelle et magique du théâtre » soulignait dans nos colonnes* David Girondin Moab, dont plusieurs œuvres nous ont impressionnés. Au programme une douzaine de spectacles dont trois créations, Les Rats dans les murs d’après Lovecraft par la compagnie Ka, L’Androïde (HU#1) – (soi/moi/je) par Aurélia Ivan, Verrue par la compagnie Pseudonymo, débusquant la sorcière derrière… la verrue. Du désopilant cabaret marionnettique de Terry Lee à Pinhas, insolente marionnette à gaine israélienne créée par Ariel Doron, de la performance puissamment évocatrice de Magali Chouinard à Pygmalion Miniature, histoire d’amour impossible signée Renaud Herbin, ces formes innovantes croisent les disciplines, étonnent, bousculent et ouvrent l’imaginaire. A découvrir dans un lieu d’exception, le Palais du Tau à Reims, résidence archiépiscopale et royale, animée du matin jusqu’au soir par les créations des artistes.
Agnès Santi
* La Terrasse n° 164
Du 18 au 20 avril. Tél : 09 81 24 07 66.
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