Comme la plupart des grandes voix dramatiques, celle de Nina Stemme a dû mûrir de longues années avant de conquérir les grandes scènes internationales. Révélée par les très mozartiens festivals de Glyndebourne et de Salzbourg, sa voix qui semble aujourd’hui surpuissante est d’abord celle d’une musicienne qui aime se produire en récital. Celui qu’elle offre en première partie d’un concert du Swedish Chamber Orchestra réunit des songs (Kurt Weill), des mélodies en diverses langues (Sibelius, Berlioz, Schubert, Grieg, Brahms…) et bien sûr un peu de Wagner, compositeur dont elle est devenue l’interprète idéale. Pour ne pas faire tomber la tension théâtrale après l’entracte, le chef d’orchestre Thomas Dausgaard dirige la Cinquième de Beethoven.
A.T. Nguyen
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