Fabrice Lambert évolue auprès d’un grand mobile, et l’on ne saurait dire lequel des deux est le danseur : si l’un des deux est construit « par le bas », dressé en prenant appui sur le sol pour s’ériger, tandis que l’autre est suspendu, il n’en reste pas moins qu’au fil du temps, le mobile lui aussi se déplace et se livre à de subtiles circonvolutions, réagissant aux mouvements d’air. Ainsi l’environnement, qui renvoie à la légèreté autant qu’à la gravité, ne cesse de se recomposer, et l’impressionnante bande-son, constituée de témoignages de personnes aveugles et malvoyantes décrivant leur rapport à la nature, nous entraîne à son tour dans une expérience renouvelée du paysage. Le chorégraphe, qui avec cette pièce retournait au solo après plusieurs créations de groupe, signe ici une œuvre tout en finesse, invitant à une contemplation aussi active que sereine.
Marie Chavanieux
à 20H30. Tél. 01 30 96 99 00.
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