Sans relâche et jusqu’au bout de ses forces, Willy Loman sillonne les routes pour assurer l’entretien de sa famille, payer ses traites et maintenir le fragile équilibre de sa vie à tempérament. Mais un accident de voiture vient fissurer l’édifice d’une vie faussement accomplie : de désillusions en humiliations, de regrets en remords, de déveine en déroute, Willy Loman doit admettre l’échec de son existence. Claudia Stavisky s’empare de ce « monument théâtral de l’Amérique d’après-guerre », en insistant sur la modernité du drame imaginé par Arthur Miller. Notre époque de crises financières à répétition et de marasme économique ruine matériellement et psychologiquement les tristes antihéros de la classe moyenne, qui ressemblent à ces Américains trompés par le rêve de l’épanouissement consumériste et laborieux, et se retrouvent « coincés dans l’ascenseur social entre deux étages ».
Catherine Robert
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