En 1992, Mirad fuit son pays pour échapper à la guerre, mais bientôt, c’est le chemin du retour qu’il entreprend pour y retrouver sa mère disparue, quittant sa tante, son oncle et la France. La mise en scène de Christophe Laluque est sobre, centrée sur les paroles des quatre comédiens au plateau. Le mot d’ordre : « On ne joue pas, on raconte ». Le spectacle a pour premier objectif de changer les regards sur celles et ceux qui fuient, encore aujourd’hui. Si la pièce porte sur l’histoire particulière de l’ex-Yougoslavie, il se lit en filigrane un discours plus universel, une leçon d’espoir et de vitalité, sans pour autant opposer les camps. La question n’est pas au jugement, bien que la pièce dénonce les absurdités de la guerre, mais plutôt au dévoilement d’un cheminement personnel, entre désirs de vengeance et de survie. Ad de Bont vise à « rendre sensible et vraie la parole qui témoigne ». L’Amin Théâtre délivre un récit brut, qui replace la guerre à sa juste place dans nos imaginaires, en quête d’humanité.
Louise Chevillard
Le 19 à 20h et le 20 à 16h. Tél : 01 45 84 72 00. Durée : 1h. www.theatredunois.org
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