En 1947, un dénommé Mimoun devient champion des 5 et 10000 mètres. La même année, un certain Zatopek gagne sa première course internationale aux jeux interalliés de Berlin. Tous les deux immigrés, d’origines sociales modestes, sont pour Karim des modèles. Venu d’Algérie comme le premier des deux athlètes, ce personnage fictif imaginé par Vincent Farasse a lui aussi eu ses victoires en 47, sportives et militantes. Il s’en rappelle au milieu des années 70, lorsqu’il occupe son usine suite à une menace de suppression de postes. Entre passé et présent, ce mécanicien est incarné par Ali Esmili, co-fondateur du collectif Les Trois Mulets et auteur de la commande du texte à Vincent Farasse, qui en signe aussi la mise en scène. Dans Mimoun et Zatopek, sport et théâtre participent d’un même combat. D’une même lutte pour la dignité.
Anaïs Heluin
à 14h10, les jours impairs. Tel : 04 90 03 01 90.
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