Michaël Levinas

Quand Michaël Levinas interprète Beethoven, on entend la profondeur d’analyse du compositeur. Une lecture froidement analytique donc ? Bien au contraire, Michaël Levinas exalte le romantisme de Beethoven, qui n’est pas sentimental mais révolutionnaire. En attendant son intégrale des sonates, en novembre au Collège des Bernardins, trente ans après s’être lancé dans leur enregistrement (chez Adès), le pianiste interprète le Quatrième Concerto avec l’Orchestre du Théâtre de Rungis. Auparavant, le 16 mai, l’ensemble L’Itinéraire et la mezzo Julie Robard-Gendre invitent à découvrir le compositeur, avec Les Aragon, où la musique égale l’inspiration poétique de trois des poèmes des Yeux d’Elsa.

J.-G. Lebrun