Une forme d’abord perce la pénombre d’une étrange lueur. Quelque chose bouge… se dessine et se détache. Des corps, nus, épars, floutés, qui peu à peu s’assemblent, se rassemblent. « Memento Mori nʼa pas de sujet sinon le mouvement lui-même. Ou encore si possible avant le mouvement lui-même. Je veux dire encore avant. Au tout début. Avant que ça bouge. Avant que ça apparaisse. », dit Pascal Rambert. « Je vais chercher ce « nous » dʼil y a 30 ou 40.000 ans, ce que je crois que nos corps et nos inconscients ont dû conserver de ce temps-là. » Dans un espace sculpté par la lumière, ces êtres d’outre-temps surgis des ténèbres lentement prennent silhouettes humaines, puis s’adonnent à une fête païenne où les plaisirs fruités chavirent les chairs en tous sens. Jusqu’à l’effroi, qui soudain saisit les esprits enfiévrés et les jette en panique. « En fait, ce que je veux essayer encore, comme dans chacune de mes pièces, cʼest parler de la condition humaine. » ajoute l’écrivain et metteur en scène, qui depuis quelques pièces passe à la chorégraphie. Après les ébats dionysiaques et l’inquiétude reviendra le calme, dit-il…
Gw. D.
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