Maurizio Pollini poursuit donc son parcours chronologique parmi les sonates de Beethoven et parvient aux opus 101 et 106, sans doute les plus radicaux dans l’invention, et en même temps véritable synthèse de l’art musical ; c’est ainsi que dans ces deux œuvres Beethoven fait un usage magistral de la fugue, qui deviendra dès lors un élément fondamental de son langage. La Sonate n° 29 « Hammerklavier » est un tel monument que seul Liszt osera s’y attaquer, près de vingt ans après sa création. En regard, Maurizio Pollini a invité l’excellent Jack Quartet à jouer le Quatuor n° 3 « Grido » du compositeur allemand Helmut Lachenmann (né en 1935), qui lui aussi réinvente l’écriture musicale et fait sonner le quatuor de façon inouïe.
J.-G. Lebrun
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