Les interprétations minutieuses de Maurizio Pollini, mesurées mais non sans fougue, ont toujours quelque chose de révélateur. Quel que soit le répertoire qu’il aborde – et il est plutôt vaste, de Beethoven à Lachenmann –, il met toujours les œuvres à nu, cherchant moins à surprendre qu’à faire surgir l’évidence. Retour aux romantiques pour ce récital avec Schumann (Arabesque et Kreisleriana), puis Chopin, un compositeur dont Maurizio Pollini sait mieux que quiconque célébrer le sens de l’architecture : il interprète ici les Nocturnes op. 55 et la Troisième Sonate.
J.-G. Lebrun
à 20h30. Tél. : 01 44 84 44 84.
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