« Déclarons les esclaves être meubles, et comme tels entrer en la communauté, n’avoir point de suite par hypothèque, se partager également entre les cohéritier sans préciput ni droit d’aînesse… » Le Code noir, recueil d’édits relatifs aux esclaves, dont la rédaction commença sous Louis XIV, est à la l’origine du troisième volet du triptyque que Bernardo Montet consacre à « la vulnérabilité ». Le chorégraphe est un habitué des thèmes engagés : son travail revient régulièrement sur le colonialisme, l’identité, la résistance, suscitant des oeuvres poétiques et politiques à la fois. Entouré de cinq danseurs, il interroge cette fois la résonance de ces mots qui, par le prisme du vocabulaire législatif, (dés)ordonnèrent des vies, fondant en droit des hiérarchies et des régimes de supériorité et d’infériorité qui n’ont pas fini de nous poursuivre.
Marie Chavanieux
Vendredi 14 novembre à 20h30. Tél. 01 49 63 70 58.
Cette étape mozartienne de la saison de [...]
Yann-Joël Collin et la compagnie La Nuit [...]
Pour l’ultime rendez-vous musical de son [...]