LOVE chapter 2 s’inspire d’un poème slamé de Neil Hilborn traduisant dans les corps les troubles de l’esprit. Sous le beat implacable qu’impose le crescendo techno de Gai Behar et Ori Lichtik, la chorégraphie développe une danse hypnotique, où les pulsions corporelles épousent les pulsations de la musique. Laissant passer les danseurs du fluide au cassant, de l’extase au rire noir, de la transe froide à l’érotisation, la chorégraphie se fait altière et énergique, arrêtant les mouvements dans l’élan avec une précision de scalpel. Comme si Sharon Eyal cherchait à donner forme à la dimension obscure d’une danse sublime.
Agnès Izrine
à 22h.
Festival Paris l’été, du 12 juillet au 1er août 2021. Tél : 01 44 94 98 00. parislete.fr
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