L’Orchestre du Conservatoire, unique phalange professionnelle à engager des étudiants d’une école supérieure de musique, retrouve l’un des siens à la baguette, Lionel Bringuier, dans trois œuvres qui sollicitent toutes les ressources du symphonique. Les couleurs fantastiques du poème de Moussorgski Une nuit sur le mont Chauve puisent dans l’imaginaire des danses macabres à la mode dans l’ère romantique, dont le Concerto pour violon de Bruch constitue l’une des icônes, avec l’archet de Akiko Suwanai. La Symphonie n°3 de Roussel se distingue par son orchestration ciselée et sa vigueur rythmique. La musique française est également à l’honneur sous la direction de Pascal Rophé à la fin du mois, avec deux ouvertures, l’une jouée occasionnellement, Le Corsaire de Berlioz, l’autre, Polyeucte, absolue rareté de Dukas écrite pour la tragédie de Corneille. Le programme est complété par deux grands concertos du répertoire confiés à deux solistes en troisième cycle du Conservatoire : le Quatrième de Beethoven avec Nicolas Bourdoncle, et le Troisième de Prokokiev par Pierre Desangles.
Gilles Charlassier
à 20 heures
Tél : 01 44 84 44 84.
Théâtre du Châtelet, 1 place du Châtelet, 75001 Paris.
Vendredi 29 mars à 20 heures.
Tél. : 01 40 28 28 40.
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