« C’est à peu près sûrement le premier livre moderne qui ait été fait sur l’enfance… C’est un livre à la fois admirable et très important parce qu’il est régi par une règle de fer, celle de n’utiliser qu’un matériau descriptif pur, et qu’un outil, le langage objectif pur… Un chef-d’œuvre. », remarquait Marguerite Duras à propos de L’Opoponax, premier roman de Monique Wittig, « lesbienne radicale », comme elle le disait d’elle-même, et théoricienne tout aussi radicale de la libération des femmes de l’empire des mâles et de l’hétérosexualité. Ce roman raconte l’enfance et l’adolescence de Catherine Legrand, au sein d’une institution religieuse. « Dire ce texte, c’est déjà le jouer et se laisser entraîner au triple galop par la langue de l’auteure », dit Isabelle Lafon. La batterie de Vassili Schémann donne le rythme du récit et accompagne la comédienne dans cette « machine de guerre » littéraire.
Catherine Robert
Avignon Off.
à 17h30. Tél. : 04 90 87 46 81.
Reprenant les scènes principales de La Pluie [...]
Un homme et une femme, à l’heure de leur [...]
Stéphane Guérin et le Petit Théâtre de Pain [...]