Pour Michel Sigalla, « le violoncelle est un art de vivre, une spiritualité matérielle qui a fait de Casals – l’homme qui tutoyait Bach – une grande figure de la résistance morale au xxe siècle ». Ce spectacle qu’il a écrit, mis en scène et qu’il interprète au côté de la violoncelliste Juliana Laska, elle aussi fascinée par l’héritage artistique et humain du grand musicien, souligne à quel point chez le catalan la musique et l’engagement étaient indéfectiblement liés. C’est une façon de donner corps à la musique comme à la pensée et, sur scène, c’est « un corps-à-corps entre la musique et le théâtre, une mêlée libre et joyeuse entre le violoncelle, la chair, les notes et les mots ». Le spectacle, abordable par tous les publics, est tout entier pensé autour de ces deux êtres qui n’en font qu’un – l’homme et le violoncelle – sans que l’on puisse dire qui de la musique ou de la parole a le dessus. Car comment ici les distinguer ?
J.-G. Lebrun
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