« Y aura sûrement des longs moments sans rien dire, des compléments d’objets directs qui vont manquer, et même directement les objets. » Dès le début de L’hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains, nous voilà prévenus : non seulement les quatre personnages du texte de Philippe Dorin ne diront ni ne feront pas grand-chose, mais ils ne le feront pas comme il faut. Après un hommage à Pirandello par exemple, un homme et une femme miment les gestes d’un repas au beau milieu d’une étendue enneigée. Lorsqu’au retour des beaux jours, ils mettent au monde des enfants, c’est de manière tout aussi étrange. Absurde et poétique. De tableau en tableau, la mise en scène de Bertrand Fournier donne à voir la naissance d’une drôle de famille au rythme des saisons. Avec une poignée de mots, des silences, quelques mimes et des chants.
Anaïs Heluin
à 10h. Relâche les 10, 17 et 24. Tel : 04 90 27 09 11.
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