Avec la création de Bérénice, la nouvelle production des Huguenots est l’un des événements attendus de la rentrée lyrique. Car ce grand opéra à la française, même s’il a influencé Wagner ou Verdi, ne trouve plus que rarement le chemin des scènes lyriques. Il faut dire que les contraintes de la partition, qu’elles soient liées à la durée (4h30), au style, à la difficulté de représenter la Saint Barthelemy ou de trouver sept interprètes de premier plan, sont considérables. Ce n’est pas pour effrayer les chanteurs aguerris que sont Diana Damrau, Bryan Hymel, Karine Deshayes, Paul Gay ou Nicolas Testé. Ils seront conduits par Michele Mariotti dans une mise en scène d’Andreas Kriegenburg qui y voit un défi : « ne pas considérer l’œuvre uniquement d’un point de vue historique, mais tisser des liens entre les divers fanatismes de cette époque. »
Isabelle Stibbe
Tél : 08 92 90 90. Places : 5 à 210 euros. Durée : 4h50 avec 2 entractes.
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