Applaudi dans le répertoire français, à l’exemple de son récent Faust à Bastille diffusé en streaming au printemps dernier, Benjamin Bernheim compte parmi les ténors incontournables de la nouvelle génération. Accompagné par Carrie-Ann Matheson, il met l’élégance de sa ligne vocale et de sa diction au service d’un pan plus intimiste de notre patrimoine musical, la mélodie. Chausson laisse une œuvre marquée par le wagnérisme de son temps, qui se nourrit de la poésie romantique où la couleur affective des mots est essentielle. Membre du Groupe des Six, Poulenc contraste avec son inspiration balançant entre mélancolie et facéties, dans une écriture exigeant une maîtrise virtuose de la déclamation pour faire affleurer les sous-entendus du texte. En complétant son programme avec des lieder de Schumann, Benjamin Bernheim offre un condensé des différentes manières de sonder les profondeurs du cœur.
Gilles Charlassier
à 20h.
Tél. 01 49 52 50 50.
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