La Symphonie n° 8 (1890) et la Symphonie « du nouveau monde » (1893) montrent la manière très personnelle de Dvořák d’intégrer à une forme classique un discours rhapsodique, évocateur tantôt de la campagne bohémienne, tantôt d’influences amérindiennes et afro-américaines. En regard, Sakari Oramo dirige Sibelius (En Saga) puis l’une des dernières partitions de Kaija Saariaho, disparue au printemps dernier : les captivants Saarikoski Songs, chantés par Anu Komsi, sa fidèle interprète. La jeune Emilia Hoving, qui retrouve le Philhar où elle fut cheffe assistante, dirigera, outre la Neuvième Symphonie, le rare et lyrique Rondo op. 94 de Dvořák avec la violoncelliste Nadine Pierre, mais aussi une création de Jean-Louis Agobet, compositeur raffiné, maître des équilibres orchestraux.
Jean-Guillaume Lebrun
Vendredi 10 et 24 novembre à 20h. Tél. : 01 56 40 15 16.
En adaptant la tragédie inspirée au poète [...]
L’ensemble Dialogos explore le mythe d’Hécube [...]
Sous la direction de Corinna Niemeyer, [...]