Peut-on voir sans être vu ? Peut-on s’exposer sans exposer aussi le public à notre regard ? A la fois plasticienne et chorégraphe, Mylène Benoit interroge avec virtuosité les dispositifs de monstration. Dans cette pièce issue d’un travail de recherche au long cours sur le corps et la pensée, elle joue du camouflage, de la phosphorescence, de l’éblouissement… Il s’agit de rendre perceptible l’acte même de voir. C’est alors toute la relation politique entre le public et l’acteur de la performance qui surgit : et si c’était nous que la danseuse Nina Santes, dans ce fascinant solo, faisait disparaître ?
Marie Chavanieux
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