Un récital de Stephen Hough invite presque toujours à la découverte de pages rares. C’est le cas pour cette soirée à l’Auditorium du Louvre, mais surtout, c’est le chemin poétique que parcourent ces pièces assemblées qui révèle le mieux l’art et l’esprit de ce virtuose érudit, dont le plaisir de jouer est communicatif. Ouvrir avec les Chants magiques composés entre 1917 et 1919 par Federico Mompou, c’est placer la musique sous le signe de l’invocation, de la résonance et du mystère, d’une dilatation du temps et de l’espace musicaux, ce que confirme ensuite le choix de Scriabine (Sonate n° 5) ou même Debussy (Estampes). De même, c’est en poète autant que pianiste que Stephen aborde le Liszt des Sonnets de Pétrarque et d’Après une lecture de Dante ou ses propres compositions, comme ici une Partita, elle-même un hommage à Mompou.
Jean-Guillaume Lebrun
à 20h. Tél. : 01 40 20 55 00
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