Le dernier week-end de Jazz à La Villette

« Jazz à La Villette » sonne chaque année le rappel des amateurs de jazz parisiens avec une programmation des plus relevées et diversifiées, idéale pour consoler des affres de la rentrée. Le festival, d’abord connu sous le nom de « Halle That Jazz » à partir de 1986 (qui accueillit Miles Davis en 1991 !) puis de « La Villette Jazz Festival », se déploie depuis 2002 sur l’ensemble du site de la Villette mais aussi dans tout le quartier, mettant au service de sa programmation des lieux aussi différents que l’Atelier du Plateau, la Nef de la Grande Halle, la Philharmonie de Paris ou le Cabaret Sauvage.

Au-dessus et en dessous des radars

La programmation sait jouer sur tous les tableaux, alternant les grands noms dans le volet central de la programmation, les concerts pour enfants avec la série « Jazz for the kids » et enfin les découvertes dans le passionnant cycle « Under the radar » en quête de projets ou talents émergents souvent peu médiatisés. Parmi ceux-ci, lors du dernier week-end du festival cette année : le duo Dune que forment la flûtiste Fanny Ménégoz et le batteur Rafaël Koener (le 10 à l’Atelier du Plateau) et deux concerts au Studio de l’Ermitage (les 10 et 11) pour fêter le premier anniversaire du label Kyudo Records avec des artistes venus présenter leur nouvel album à l’image de Sylvain Daniel (« Pauca Meae »), Warren Walker (« (n)Traverse »), Léon Phal (« Dust to Stars ») et Yessaï Karapetian (nouvel album attendu en décembre). Sur les plus grandes scènes de « Jazz à La Villette » on pourra écouter parallèlement le poète et chanteur londonien Anthony Joseph (le 10 à la Cité de la Musique), la contrebassiste Sélène Saint-Aimé puis le saxophoniste Julien Lourau avec un nouveau quintet explorant le son des productions du label CTI (le 11 à la Cité de la musique) et en concert final Angélique Kidjo avec son projet écolo « Mother Nature », avec Théo Ceccaldi en première partie (le 12 à la Grande Halle de La Villette).

Jean-Luc Caradec