Même en pleine création chorégraphique, Seydou Boro ne quitte pas ce qui fait son identité riche, plurielle, et tout le sel de sa démarche d’artiste : celui qui reste directeur de la Termitière à Ouagadougou est tout autant danseur que chorégraphe, musicien, réalisateur… Le Cri de la chair, qui est sa nouvelle pièce, a d’ailleurs eu un préalable filmique, court-métrage tourné dans la terre ocre du Burkina Faso. Aujourd’hui, il appelle avec lui sur le plateau cinq autres danseurs, un musicien et une chanteuse, faisant du groupe une « horde » prompte à chercher l’unisson dans une mise à l’épreuve des corps. Ici, l’énergie est celle de la danse africaine, mais le chorégraphe n’hésite pas à citer le flamenco ou le butô comme sources possibles pour le mouvement. Un mouvement incarné dans un ancrage fort à la terre, qui portera une revendication collective faite d’échappées poétiques.
N. Yokel
à 20h30. Tél. : 01 43 24 54 28.
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